Après sept ans d’absence sous le nom de The Waterboys, Mike Scott revient en force sur le devant de la scène avec un "A Rock In The Weary Land" tout en innovation.Sans cesse en quête d’évolution, l’écossais repousse toujours plus loin les limites de l’expérimentation musicale.Plongeant dans des univers aussi variés que celui du western spaghetti ("Night Falls On London") ou du Péplum ("Crown"), il mélange allègrement guitares saturées, bonne vieille pop à l’anglaise et gospel ("My Love Is My Rock In The Weary Land", "His Word Is Not His Bond"), rythmiques hip-hop, bandes originales de films et mandolines indiennes.En véritable Christophe Colomb de la musique, Mike Scott nous emmène sur des terrains jusqu’alors inexplorés, utilisant pas moins de douze guitares sur un même morceau ("Its All Gone"),passant en boucle un riff de batterie à l’envers ("Dumbing Down The World")…Il nous délivre également quelques morceaux plus classiques : le sombre "Malediction" ou le mélancolique "The Wind In The Wires".En un mot, cet album novateur aux allures d’opéra-rock a de quoi inspirer les mélomanes les plus sectaires.