Entre hommage et métissage, Diego Pelaez a enregistré à Cuba en présence de la crème des musiciens du cru, un premier album qui s’accapare la fièvre et la séduction de la musique latino, et l’habille sans heurts de multiples influences tout aussi explosives. Le chanteur-percussionniste s’essaye aussi bien à la rumba nimbée de cordes ( Muy nina ), à la salsa millésimée (Indecision), à la reprise pimentée ( le Drive my car beatlesien, ou le savoureux Jolie môme de Léo Ferré) et à bien d’autres expériences passionnantes dont le point commun est l’enthousiasme décomplexé qui traverse et illumine ce disque. On ne peut que succomber à ces douze titres que le vénézualien impose avec la sureté et la détermination de ceux qui ont découvert une langue universelle.